Dictionnaire médical

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Potassium (ferrocyanure de)

Biochimie, pharmacologie, médecine biologique, nombreuses spécialités N. m. * potasse : du néerlandais potas, potasch, correspondant à l'allemand Potasch, littéralement "cendre de pot" - voir en haut de page ; * -ium : suffixe grec ou latin ; en chimie, est utilisé pour latiniser des appellations de métaux tirées notamment de noms propres ; suffixe servant à former des substantifs. Le bromure de potassium, de formule KBr, est un sel cristallisé blanc connu pour ses propriétés sédatives, antiépileptiques et anaphrodisiaque. On trouve encore, dans d'anciens formulaires, la recette suivante : "Médicament calmant employé dans les maladies nerveuses, la coqueluche, l'insomnie : sirop contenant 1g par cuillerée à soupe (l'excipient est du sirop de laurier-cerise ou d'écorces d'oranges amères). Prendre immédiatement après, un verre d'eau pour ménager l'estomac. Dose habituelle 1 à 3g ; dans l'épilepsie ou la folie : jusqu'à 10g". * Cyanure de potassium : * cyan(o)- : du grec kuanos [cyan(o)], bleu ; * -ure : en chimie, le suffixe -ure s’applique aux dérivés des hydracides (= acides qui ne renferment pas d’hydrogène) ; ex. chlorure, bromure, cyanure. Le cyanure de potassium KCN est un sel blanc extrêmement toxique, utilisé dans la confection de certains insecticides. Les sels de cyanure sont connus pour être ceux qui exercent le plus rapidement leur toxicité sur l'organisme. Ils empêchent l'utilisation du dioxygène et provoquent très rapidement une acidose lactique. L'effet du cyanure de potassium est semblable à celui du sel de sodium. Une consommation de 100 à 200 mg de cyanure de potassium, provoque rapidement une perte de conscience (quelques secondes), un coma après une demi-heure environ, puis la mort par arrêt cardiaque en deux heures sans intervention médicale urgente. Le cyanure de potassium a été utilisée en 1978 pour le suicide collectif de 900 personnes à Jonestown, Guyana. * Ferrocyanure de potassium : * ferro- : du latin ferrum, fer ; * cyan(o)- : du grec kuanos [cyan(o)], bleu ; * -ure : en chimie, le suffixe -ure s’applique aux dérivés des hydracides (= acides qui ne renferment pas d’hydrogène) ; ex. chlorure, bromure, cyanure. De formule K4[Fe(CN)6], 4H2O, le ferrocyanure de potassium est aussi connu sous le nom de prussiate jaune. C'est un sel cristallin jaunâtre, toxique, utilisé comme réactif en laboratoire. Chauffé en milieu acide, il se décompose en cyanure d'hydrogène HCN, très toxique. C'est un additif alimentaire (antiagglomérant E536), utilisé également en oenologie pour éliminer les traces de métaux lourds dans les vins blancs et rosés. Avec le fer, il réagit vivement pour former un composé bleu intense : le ferrocyanure ferrique ou bleu de Prusse. * Citrate de potassium : Le citrate de potassium, comme d'autres citrates, est utilisé pour le traitement des lithiases (calculs) rénales d'acide urique et de cystine. Ses propriétés antiacide et alcalinisante permettent d'obtenir un pH urinaire proche de 7 car , en captant des ions H+, il se comporte comme un cation qui sera éliminé par le rein avec une quantité équimolaire d'anion bicarbonate. * Nitrate de potassium : * nitro- : du latin nitrum, emprunté au grec nitron, nom usuel du salpêtre (ou du nitre, mot qui a pratiquement disparu et remplacé par nitrate de potassium) ; * -ate : du suffixe -ate qui, en chimie, signifie : sel de. De formule KNO3, le nitrate de potassium est mieux connu sous le nom de salpêtre, le même que l'on utilise dans la fabrication de la poudre à canon ou qui se forme progressivement sur des murs suintant l'humidité. En pharmacologie, ce sel cristallin blanc entre dans la composition de certains diurétiques. * Nitrite de potassium :* nitro- : du latin nitrum, emprunté au grec nitron, nom usuel du salpêtre (ou du nitre, mot qui a pratiquement disparu et remplacé par nitrate de potassium) ; * -ite : dans la nomenclature de la chimie minérale, le suffixe -ite correspond à l’acide en -eux, alors que le suffixe -ate correspond à l’acide en -ique. De formule KNO2, le nitrite de potassium, sel de l'acide nitreux, est utilisé en pharmacologie et en angiologie pour ses propriétés vasodilatatrices. C'est aussi un additif alimentaire (E249) utilisé sous conditions comme conservateur contre Clostridium botulinum (bactérie qui peut provoquer le botulisme) dans les produits carnés. * Iodate et iodure de potassium : * iodo- : du grec iôdes [iod(o)-], violet, relatif à l’iode, dont les cristaux forment des paillettes violettes ; * -ate : dans la nomenclature de la chimie minérale, le suffixe -ite correspond à l’acide en -eux, alors que le suffixe -ate correspond à l’acide en -ique. De formule KIO3, l'iodate de potassium est un sel qui est utilisé comme réactif au laboratoire. Dans la prévention du goitre thyroïdien, on ajoute divers composés iodés : iodure de potassium aux Pays-Bas et en Belgique, iodate de potassium en Belgique et en Allemagne. Dans la fabrication du pain, on utilise du sel "iodé". Lorsque tel n'est pas le cas, on doit pouvoir le lire sur l'emballage. Dans plus de 50 pays, l'addition de sel iodé est prescrite par la loi. Déjà en 1819, on a conseillé un traitement avec de l'iodure de potassium pour des patients souffrant de goitres. * Glycérophosphate de potassium : * glycéro- : du grec glukeros [glycér(o)-], de saveur douce, relatif au glycérol ou à la glycérine, trialcool de formule CH2OH-CHOH-CH2OH, sirupeux ; * phospho : du grec phôs, phôsphoros [phosph(o)-, phosphate, phosphato-], lumière, lumineux : relatif au phosphore ou à ses sels, notamment les phosphates ; * -ate : dans la nomenclature de la chimie minérale, le suffixe -ite correspond à l’acide en -eux, alors que le suffixe -ate correspond à l’acide en -ique. La glycérophosphate de potassium est utilisé comme reconstituant, dans la mesure ou il permet un apport de potassium à l'organisme, notamment dans la prévention ou le traitement des hypokaliémies (baisse de la kaliémie ou taux de potassium dans le sang pouvant provoquer des troubles du rythme cardiaque ; la prise régulière de laxatifs stimulants ou de certains diurétiques est fréquemment responsable d'hypokaliémie.

© Georges Dolisi
 
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