Dictionnaire médical

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Lymphome intermédiaire

Cancérologie N. m. * lympho : du latin lympha {lymph(o)-}, eau : racine des termes relatifs à la lymphe ; * ome : du grec -ôma,{-ome, -oma}, maladie, corps, tumeur, tuméfaction. Le système lymphatique ou tissu lymphoïde est essentiellement constitué des vaisseaux lymphatiques qui conduisent la lymphe, des lymphocytes qui y circulent, en sortent ou y entrent selon les besoins, des ganglions lymphatiques, véritables réservoirs où se concentrent les lymphocytes et des organes lymphoïdes : amygdales, moelle osseuse, plaques de Peyer (intestin), rate, thymus. Rare chez l'enfant, plus fréquent chez les personnes âgées, un lymphome désigne toute tumeur qui se développe à partir du tissu lymphoïde et notamment des lymphocytes, mais plus particulièrement les tumeurs malignes. C'est le cas de la maladie de Hodgkin, de la maladie de Burkitt et des leucémies lymphoïdes. Il existe aussi des lymphomes non hodgkiniens (LNH), connus pour être à faible malignité car leur évolution est beaucoup plus lente. Ils atteignent les enfants et les adultes et la guérison dure de plusieurs mois à quelques années. On parle de prolifération monoclonale lymphocytaire car il n'y a généralement qu'une seule sorte de lymphocytes qui échappe au contrôle et se multiplie de façon à former une tumeur, qu'elle soit localisée ou diffuse. Il y a eu plusieurs tentatives de classement des différentes formes de lymphomes non hodgkiniens et la détermination du type de lymphome est importante car les traitements sont spécifiques à chaque type. On peut retenir schématiquement 4 groupes : * Lymphomes diffus ou lymphocytiques : ils sont caractérisés par une prolifération de petits lymphocytes que l'on peut comparer avec les atteintes ganglionnaires de la leucémie lymphoïde chronique. Les traitements sont donc les mêmes que ceux de la leucémie lymphoïde chronique. * Lymphomes folliculaires : ils doivent leur nom à une organisation en zones folliculaires (ou nodules) dans un ganglion lymphatique normal. Ils représentent entre 30 et 40% de tous les lymphomes non hodgkiniens et leur fréquence ne cesse d'augmenter, sans que l'on sache véritablement pour quelle(s) raison(s) - vieillissement de la population, facteurs environnementaux, diminution des défenses immunitaires ... La quasi totalité de ces lymphomes folliculaires correspondent à des proliférations de cellules lymphoïdes B et se traduit, comme les autres formes de lymphomes, par des ganglions qui augmentent de taille et deviennent facilement palpables, notamment au cou, aux aisselles, à l'aine, mais aussi une grande fatigue, de la fièvre, une perte de l'appétit, entre autres. Ces phénomènes pouvant également résulter d'une infection bactérienne ou virale, le diagnostic d'un lymphome folliculaire repose sur une biopsie du ganglion atteint avec observation au microscope pour déterminer le type de cellule responsable. * Lymphomes du manteau ou lymphomes intermédiaires : le manteau est la zone corticale (donc externe) des ganglions lymphatiques. Ces lymphomes se développent aux dépens des cellules lymphoïdes B du manteau ou de la couronne qui entoure les follicules normaux. Ces proliférations prennent souvent des aspects diffus. * Les lymphomes du MALT (Mucosa Associated Lymphoïd Tissue) concernent les annexes lymphoïdes des organes muqueux et correspondent à une prolifération de cellules lymphoïdes B de petite taille. Ils ont donc une localisation essentiellement digestive (dans l'estomac, leur apparition est liée à une infection par Helicobacter pilori), mais aussi au niveau des bronches, de la thyroïde, des glandes salivaires et lacrymales. En règle générale, tous les lymphomes à petites cellules sont d'évolution lente mais ne réagissent pas de façon déterminante à la chimiothérapie et on note de nombreuses récidives. Par contre, les lymphomes à grandes cellules (lymphome de Burkitt par exemple) sont redoutables s'ils ne sont pas traités, mais réagissent bien à la chimiothérapie (aujourd'hui environ 90% de guérison). Un site bien documenté et vulgarisé sur les lymphomes : http://www.gela.org/section_lymphomes/lymphome.aspx

© Georges Dolisi
 
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