Rhumatologie, kinésithérapie, odontostomatologie N. f. * lux(o)- : du latin luxo, luxer, déboîter, démettre, disloquer ; * -ation : du latin atio, ationis {-ation, -ateur}, suffixe nominal, qui transforme une racine en nom ; * temporo : du latin tempula (de tempora) {temp(o)-, -temporal}, temple - partie latérale de la tête comprise entre l’œil, le front, l’oreille et la joue ; * mandibulaire : du bas latin mandibula ou du latin classique mandere, mâcher ; se rapporte à la mandibule, mâchoire inférieure de l’homme et des vertébrés. La luxation temporomandibulaire (ou temporo-mandibulaire) est un décrochement vers l'avant du maxillaire inférieur ou mandibule, qui peut affecter l'une des deux articulations ou les deux. Elle peut se produire au cours d'un traumatisme (choc ou coup avec point d'impact en bas de la joue), mais aussi pendant un bâillement, une ouverture forcée et prolongée de la bouche (chez le dentiste par exemple), ou chez des sujets dont les ligaments se sont relâchés (c'est l'hyperlaxité ligamentaire). Cette pathologie a un inconvénient majeur : sa tendance à la récidive. Au moment de la luxation temporomandibulaire, le patient entend un craquement et ressent immédiatement une vive douleur au point d'articulation du condyle concerné. Pour remettre en place le maxillaire inférieur, le médecin ou la personne habituée à ce geste se place face au patient et prend son maxillaire inférieur entre le pouce et l'index, puis lui imprime une pression douce vers le bas, ce qui tend à ouvrir davantage la bouche, puis vers l'arrière. La bouche se ferme quand la luxation est réduite.