Dictionnaire médical

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Antidouleur

Algologie, pharmacologie - N. m. Du latin dolor [-douleur, -douloureux], sensation physique pénible à endurer. Syn. antalgique, analgésique. * Les antidouleur de niveau I regroupent les analgésiques utilisés pour soulager les douleurs légères à modérées : essentiellement l'aspirine, le paracétamol et les molécules dérivées des anti-inflammatoires. L'aspirine, ainsi que les anti-inflammatoires, agissent principalement en inhibant la production d'hormones comme les prostaglandines, qui interviennent dans la transmission du message douloureux.

* Les analgésiques de niveau II réunissent les morphiniques faibles, qui calment les douleurs modérées à sévères et/ou celles qui ont résisté aux analgésiques de niveau I : ce sont la codéine et le dextropropoxyphène. La codéine, initialement extraite de l'opium (le suc des capsules de pavot), a d'abord été utilisée comme médicament contre la toux et la diarrhée. Depuis 1950 elle constitue un analgésique très recherché, devenu la référence de niveau II. Son action semble surtout liée à sa transformation en morphine dans le foie, mais son efficacité varie selon les individus. Ses effets secondaires restent mineurs (somnolence, vertiges, nausées ou constipation). En France, sa consommation est souvent associée à celle du paracétamol.

* Les analgésiques de niveau III regroupent les morphiniques puissants utilisés pour soulager les douleurs intenses, aiguës et surtout chroniques, comme les douleurs liées aux cancers. Au premier rang d'entre eux : la morphine, bien sûr, qui est un opioïde extrait du pavot. Au début des années 1970, deux découvertes majeures ont permis une avancée considérable dans la compréhension du mode d'action de la morphine : la découverte de l'existence, dans notre système nerveux central, des récepteurs opioïdes, qui sont les "serrures" naturelles que la "clé" morphine ouvre pour inhiber le message douloureux ; et la mise en évidence de molécules endogènes comme les endorphines, qui sont des sortes de "morphines naturelles" présentes dans notre cerveau (il en existe une vingtaine). Autrefois la morphine était essentiellement administrée sous forme injectable. Son utilisation a fait d'immenses progrès du jour où l'on a mis au point une forme administrable par voie orale. Aujourd'hui l'on bénéficie de nouvelles formes orales à durée d'action longue, qui ne nécessitent plus qu'une à deux prises par jour. En outre, la mise au point de pompes d'auto-administration permet au malade de gérer lui-même sa prise de morphine, avec une meilleure efficacité et une moindre consommation (contrairement à ce que l'on pouvait redouter).

© Georges Dolisi
 
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