Dictionnaire médical

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Parasitologie pathologies infectieuses et tropicales, épidémiologie et santé publique Abrév. Goutte épaisse. * paludo : du latin palus, paludis {palud(o)-, -paludéen}, marais ; * isme : du suffixe -isme servant à former des substantifs. Le paludisme ou fièvre des marais est dû à un parasite : Plasmodium falciparum (mais aussi P. vivax, P. malariae, P. ovale), qui est transmis par la piqûre d'un moustique du genre Anopheles. Après une incubation de 2 semaines à 2 mois, une fièvre intense s'installe, avec troubles digestifs, neurologiques, accompagnés de douleurs diffuses. Les fièvres peuvent dépasser 40°C et s'accompagnent alors de violents frissons. Dans la forme "classique" on parle de fièvre tierce ou fièvre quarte, car elle se manifeste environ tous les 3 ou 4 jours. Entre 2 épisodes fébriles qui durent quelques heures, les symptômes disparaissent complètement. 600 millions d'individus en sont atteints dans le monde et cette pandémie concerne toutes les régions intertropicales. Seules les zones d'altitude sont épargnées. Il y a une quarantaine d'années, le paludisme sévissait dans le bassin méditerranéen, mais il a totalement disparu suite à l'assèchement des marais par l'homme. Après une piqûre, le plasmodium pénètre dans une hématie (ou globule rouge) et y prolifère. Il en résulte un éclatement du globule, avec libération des parasites qui vont coloniser d'autres hématies. C'est la destruction des hématies qui est responsable de la fièvre paludéenne. L'essentiel du traitement consiste à surveiller le malade pendant ses épisodes fébriles, ainsi qu'en l'administration d'antipaludéens, comme la quinine, la nivaquine et leurs dérivés. Le problème qui se pose actuellement est la résistance accrue des parasites vis-à-vis de ces molécules et le fait qu'il n'existe toujours pas de vaccin. Dans certains cas, le paludisme évolue vers une insuffisance rénale et des complications neurologiques qui entraînent la mort. Une équipe de chercheurs a récemment découvert un gène chez Plasmodium falciparum, qui le rendrait résistant aux traitements actuels. Syn. : malaria. Dans un article paru dans Nature en mai 2002, des chercheurs américains décrivent une découverte importante : une protéine (SMI) qui pourrait enrayer le cycle de transmission du parasite. Ils ont créé des moustiques (anophèles) génétiquement modifiés, qui expriment cette protéine SMI et deviennent de ce fait, incapables d'excréter le parasite dans leur salive et donc de transmettre la maladie à l'homme. Ils estiment que de tels moustiques transgéniques introduits dans la nature pourraient prendre la place des moustiques sauvages et supprimer ainsi la diffusion du paludisme. Le test de la goutte épaisse consiste à tourner lentement une aiguille dans une grande goutte de sang. Le fibrinogène se transforme progressivement en fibrine, qui s'enroule autour de l'aiguille. Le sérum restant est alors observé au microscope et on y observe facilement les stades de développement du parasite.

© Georges Dolisi
 
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