Dictionnaire médical

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Conjonctivo-urétro-synovite

Ophtalmologie, urologie, génétique, gastroentérologie, médecine biologique, rhumatologie N. f. * conjonctivo : du latin conjunctus, de conjungere {conjonctiv(o)-}, unir, joindre. En anatomie, relatif à le conjonctive, membrane qui tapisse la face interne des paupières et la face antérieure de l’œil ; * urétro : du latin urethra, du grec ourêthra, de ourein {urétr(o)-, -urétral}, uriner ; relatif à l’urètre ; * synovial : du latin médiéval synovia {synovi(o)-}, se rapporte à la synovie (liquide qui lubrifie les articulations et à la synoviale. Le syndrome conjonctivo-urétro-synovial possède de nombreux synonymes : syndrome de Fiessinger et Leroy (Emile Leroy, médecin français né en 1873) , syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter (Hans Conrad Julius REITER, bactériologiste et hygiéniste allemand, né le 26 février 1881 à Reudnitz, près de Leipzig, mort e, 1969 à Hessen), syndrome de Noël (du prénom de Fiessinger) , syndrome de Reiter, syndrome oculo-urétro-synovial, maladie de Reiter, pseudogonococcie entéritique. Il y a une importante littérature concernant ce syndrome qui touche davantage les garçons que les filles, tant les manifestations peuvent être différentes et nombreuses. Tout commencé généralement par des douleurs intestinales plus ou moins vives, avec perturbations du transit intestinal, comme des diarrhées et une analyse cytobactériologique pratiquée montre souvent une dysenterie. Après quelques semaines, le patient souffre d'une urétrite avec brûlures à la miction et des analyses (ECBU ou examen cytobactériologique des urines) ne montre pas la présence de gonocoques, donc ce n'est pas une blennorragie. Selon les cas, cette inflammation peut s'étendre aux organes proches. Puis les symptômes se multiplient et deviennent invalidants, notamment à cause du développement d'une polyarthrite, inflammation qui peut toucher plusieurs articulations, notamment du membre inférieur et qui s'accompagne d'une amyotrophie, plus connue sous le nom de fonte musculaire. D'autres symptômes peuvent apparaître simultanément : fièvres, troubles oculaires (conjonctivite, uvéite), entre autres. En général, la guérison est spontanée en quelques mois, mais les récidives ne sont pas rares, y compris l'évolution vers la chronicité. Des biopsies pratiquées dans les organes concernés montrent la présence d'inclusions virales, et d'une contamination souvent vénérienne par une bactérie Chlamydia trachomatis (*), qui agirait plus spécifiquement chez les sujets génétiquement prédisposés, porteurs de l'antigène HLA-B27 (*)* chlamydo : du grec khlamus, -udos, antique ; * iase : du grec iasis, guérison ; en médecine, le suffixe -iase est utilisé pour désigner un état pathologique. Les Chlamydia ou Chlamydiae font partie de l'ordre des Rickettsiales, famille des Chlamydiaceae, bactéries très particulières du fait qu'elles associent des caractères bactériens et viraux. D'une taille moyenne de 0,3 microns (µm), elles sont Gram négatif et surtout parasites intracellulaires obligatoires, car elles sont incapables de synthétiser certains de leurs propres constituants. Du fait de leur petite taille, elles traversent les filtres habituellement utilisés pour les bactéries et c'est la raison pour laquelle on les avait classées parmi les virus, d'autant plus qu'elles ne se reproduisent qu'à l'intérieur des cellules. Elles s'en distinguent cependant de façon irréfutable car elles possèdent de l'ADN et de l'ARN, alors que les virus ont soit de l'ADN, soit de l'ARN. Le genre Chlamydia comprend des espèces responsables de pathologies chez l'homme, notamment au niveau oculaire, pulmonaire et urogénital (voir ci-dessous). Les Chlamydia étaient autrefois classées dans les genres Bedsonia et Miyagawanella. Il existe deux formes essentielles dans le cycle de reproduction de Chlamydia : le corps élémentaire est la forme qui permet l'infection et se fait phagocyter par la cellule hôte, mais est incapable de se reproduire. Ce n'est que plusieurs heures après sa pénétration dans la cellule que cette forme se modifie dans sa vacuole de phagocytose pour aboutir à la forme réticulée, capable de se reproduire par divisions. Quand la cellule est envahie par les bactéries, elle cède et libère les Chlamydia qui vont parasiter d'autres cellules. On appelle chlamydiase ou chlamydiose (du grec -ôsis [-ose], suffixe désignant des maladies non inflammatoires ou/et des états chroniques) toute infection due à des micro-organismes du genre Chlamydia. Pour plus de détails sur les chlamydiases, voir la page "Chlamydia"

© Georges Dolisi
 
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